- désaliénation
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• 1947; de dés- et aliéner♦ Didact. Faire cesser l'aliénation de, libérer. Vouloir désaliéner l'homme. — N. f. DÉSALIÉNATION . ⊗ CONTR. Aliéner.désaliénationn. f. Cessation de l'aliénation (mentale ou sociale).⇒DÉSALIÉNATION, subst. fém.PHILOS., SOCIOL. Cessation de l'aliénation. La sociologie marxiste de la connaissance fait naïvement confiance à la désaliénation de la connaissance dans la société sans classes (Traité sociol., 1968, p. 111). Cf. aliénation II B 2.— P. ext. État de liberté par suppression de contraintes ou d'entraves diverses. L'abonnement de libre circulation (...) procure un véritable sentiment de désaliénation (DEFERT, Pol. tour. Fr., 1960, p. 80).Rem. Attesté ds ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr., Lar. encyclop. Suppl. 1970.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1960 (DEFERT, loc. cit.). Dér. de désaliéner; suff. -(a)tion.
désaliénation [dezaljenɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1960; de désaliéner, d'après aliénation.❖♦ Didact. Fin, cessation de l'aliénation (mentale ou sociale).1 L'émergence d'individus désaliénés, de formes de relation conduisant à la désaliénation, fût-ce dans des circonstances privilégiées, dans des sortes d'îlots culturels, est un événement de premier plan.2 Ce que je comprends mal, pour ma part, c'est que l'on puisse, d'une part, demander cette prise de responsabilité à tous les niveaux, la croire bonne et nécessaire à la « désaliénation » (…)Françoise Giroud, Si je mens, p. 195.❖CONTR. Aliénation.
Encyclopédie Universelle. 2012.